samedi 31 juillet 2010

Tony Mc Kenzie - Ha Chica

Tombée par hasard sur ce vieux morceau...
:) Le beau souvenir d'ado !
Même pas honte !! J'adorais ça...

mercredi 28 juillet 2010

D'humeur mutine, coquine, câline. / Freddie Jackson...

Mmmm, c'était bon hier midi. Manger, manger, manger, je ne pense qu'à ça.

L'après-midi, je suis allée voir mon père. Mon père. Tout seul sans sa femme, sans ma mère. Je ne sais pas si tous les hommes de sa génération ont des rapports assez distants avec leur progéniture ou si ça concerne tous les hommes quelque soit leur âge, une gêne naturelle à leur dire leur amour, les sentiments ça se garde pour soi. Peu importe. Pour la première fois, j'ai senti que mon père m'aimait. On a bien discuté, naturellemnt, sans la gêne habituelle et bien ri. J'ai apprécié ce moment de partage. Il ne sait pas dire, mon père, il est maladroit et pudique. A sa façon, il m'a touchée. Je pense à ça, à notre relation père-fille, après avoir vu avant -hier le docu. sur arte - Cher Monsieur, cher papa - dans lequel des fils séparés de leur père racontaient leur manque et leurs attentes. Tous très touchants. Pères-fantômes ou pères-apprentis qui malgré tout essayent d'être là, pas facile. Et la même attente chez tous les fils, savoir au minimum qu'ils comptent pour leur père, un minimum. Après, les sentiments n'ont pas besoin d'être dits, juste suggérés, comme l'a fait mon père.

Je suis allée chercher mon mari, en l'attendant j'ai entâmé un 3è Coupland, Hey, Nostradamus ! Histoire d'un massacre, inspiré de celui de Columbine. Non, pas envie. Envie de légèreté.

De légèreté. Et pourtant, on s'est tapé ce dvd déprimant d'O. Assayas - Clean - déprimant !

Avec une pause bienheureuse pour mater la finale du 100m hommes. J'adore regarder l'athlétisme. Je me souviens des compétitions, du stress, du départ au révolver. Vous avez vu ce Lemaitre ! son départ difficile, puis son arrivée fulgurante à la manière de Bolt. Et cette chorégraphie, la tête inclinée au départ puis qui se relève petit à petit jusqu'à l'arrivée. Un bonheur de le voir courir.

Allez après un film déprimant, je m'accorde une quinzaine de minutes de lecture. Impossible !
Après 2 pages de Grand Père de Jean-Louis Costes, j'ai un fou-rire monstrueux, je lis une ligne je ris à m'en faire mal au ventre. Jamais eu un fou-rire comme ça en lisant un bouquin. Ce Costes est fou furieux. Le mari veut essayer. Je sais d'avance qu'il ne va pas rire. En 20 ans de vie commune, on a bien eu 2 fou-rire ensemble. Il ne rit pas. Il m'ennuie.

D'abord j'étais d'humeur...
et si je pensais à une image agréable avant de m'endormir.

Génération X - Douglas Coupland - 10-18

Stop !

Je vous arrête tout de suite ! ne voyez rien de sulfureux dans le X du titre. X comme vous ou moi, rien que ça, et c'est bien le problème !

Le bouquin a beau avoir été encensé par la critique, comparé même à L'Attrape-Coeur de Salinger, ce vrai contre-manuel de savoir-vivre à l'usage de toutes les générations ne m'a pas fait grand chose... limite ennuyeux.



Très drôle ce passage. Méchante ! Je me suis reconnue, livrée aux mêmes genre de pensées à la caisse de l'hypermarché...

"Cependant, une partie de vous-même est fascinée par le contenu du caddy de l'obèse-sous-tous-rapports qui fait la queue devant vous.
"Pas possible, il a pris de tout ! Magnums plastiques de Coca light, préparations pour gâteaux aromatisés au caramel avec leur moule spécial pour micro-ondes (...), des litres et des litres de sauce spaghetti... Bon Dieu, avec ce genre de régime, la famille doit être horriblement constipée, mais tiens - c'est pas un goitre qu'il a au cou ? "Ca alors, le lait a baissé tant que ça", pensez-vous, au vu d'une étiquette sur une bouteille. Vous sentez la douce odeur cerise du présentoir à chewing-gums et des magazines neufs, populaires et frimeurs.

vendredi 23 juillet 2010

jPod - Douglas Coupland - Au Diable Vauvert / 2010

Douglas Coupland, dans sa façon d'écrire :
Il me fait penser à un fou qui se baladerait à poil à travers les allées de la BnF en criant dans un mégaphone :
" Vive moi ! Ca pue le vieux ici !! Je vais tous les dégommer !!! "

De fait, on se fiche un peu de l'histoire, parce que franchement, l'histoire dont il est question n'a rien de folichon, du grand n'importe quoi, de l'invraisemblable puissance 10, un peu comme dans ces films avec des intrigues à la noix. Genre. Pour casser la routine, un couple décide d'aller dans un grand restaurant où il faut avoir réservé depuis des lustres pour y manger heureusement le hasard leur permet de prendre la place d'absents qui se trouvent être des méchants récherchés par d'autres méchants. Après j'ai arrêté de regarder le film; sans intérêt.


Comment il fait Coupland ? Il réussit à nous happer avec son monde de geeks enfermés dans un studio de jeux vidéo dont la mission est d'insérer une tortue dans un jeu de skate-board. Ca glandouille. Ca se lance des paris stupides. Ca n'a pas de vie. Ca joue au Tétris ou ça bouffe des Cheerios. L'auteur insère des apartés qui n'ont ni queue ni tête, des listes de chiffes ou des compte-rendus informatiques incompréhensibles. Bref, c'est le bordel. Comme ces histoires satellites débiles dans lesquelles il n'hésite même pas à se mettre en scène. Ca fait pas envie ? Et pourtant c'est un bouquin qu'on ne lâche pas et qu'on aime lire, jusqu'au bout !

Extrait. L'équipe de geeks s'est mise en tête de torpiller le jeu initial en insérant le clown Ronald de la restauration rapide qui pue en fou furieux sanguinaire.
Comment Ronald s'est-il retrouvé enfermé dans le jeux ?
Coupland est vraiment un écrivain spécial.

Ronald animait son milliardième goûter d'anniversaire dans un sous-sol de banlieue résidentielle, distribuant des petits gobelets de jus d'orange à des morveux mal élevés. Il a jeté un coup d'oeil en haut des escaliers et il a aperçu les mères des gamins dans la cuisine en train de boire des Martini et de s'amuser à ses dépens. Il a abandonné les gosses pour avoir une explication avec elles. "Si vous avez quelque chose à dire, vous me le dites en face." Les mères ont ricané. Entendez par là que leurs visages ont soudain ressemblé à des distributeurs de Pez vivants.
"Détendez-vous. On se marre, c'est tout."
- Je sais ce que c'est que se marrer, mesdames. C'est mon métier. Les blagues que vous racontiez n'ont rien de marrant. Il y a un être plein de sensibilité sous cette couche de fard.
- Vous êtes né avec toute cette merde sur le visage ?
- Qu'est-ce que vous faites quand vous rentrez à la maison ? a demandé une autre mère. Vous gardez votre maquillage, vous vous enfilez des plateaux-télé et vous faites des canulars téléphoniques ?
- En tant que mascotte officielle d'une multinationale, des clauses de confidentialité m'empêchent de vous révéler mes activités en dehors du cadre commercial.
- Poule mouillée. Je parie que vous mangez chez Wendy's."
Ronald a pointé un doigt dans sa direction : "Wendy est une pute."
Comme cette conversation se déroulait dans une demeure américaine habitée par des Américains, de nombreuses armes à feu se trouvaient à portée de main. Une des mères - appelons-la Maman-Alpha - a sorti de son panier à tricot un calibre .44. Elle n'arrivait pas y croire - le fait qu'elle puisse choisir si oui ou non le clown allait vivre l'excitait. Elle a braqué son flingue sur Ronald.
"Ok, gugusse, il est l'heure de partir.
- Hors de question. Pas tant que vous ne vous serez pas excusées.
- Excusées de quoi ?
- De vous êtes moqués des clowns."
Une des mères étaient sur le point d'appeler la police, mais celle qui était armée a dit :
"Non, Sheila. Avant, on va s'amuser." Elle a fait signe aux autres. " Nell, enferme les gosses au sous-sol." Elle s'est tournée vers Ronald. "Allez, face de hamburger. Déshabille-toi.
- Hein ?
- Tu as bien entendu. Déshabille-toi. On veut voir ce qu'il y a sous tout ce tissu jaune."

La suite, p287. Ou faites marcher votre imagination...

T'es conne ou conne ? / 'coute un peu


NAIVE.
JE SUIS NAIVE.
et conne

dimanche 18 juillet 2010

Merci du conseil, j'ai porté le badge et ça a été pire...


Chéri? Amour? Trésor? Mon ange? En cas de crise conjugale je ne pense pas que ces termes soient tout à fait appropriés.
En plein dedans, j'opterais davantage pour des noms d'oiseaux bien sentis. Ou le "tu me fais chier", oui, il est élégant celui-ci. Je n'ai pas aimé son cri de goret débile. Je n'ai pas aimé ses griefs niveau cm2. Je n'ai pas aimé pleurer ni rien dire; hier. J'ai aimé mon "tu me fais chier"; aujourd'hui.
TU ME FAIS CHIER.