vendredi 26 juin 2009
A chacun son Michael Jackson.
En apprenant sa mort ce matin je n'ai pas été émue, il était déjà mort en sortant des sous-albums.
Pour moi, le vrai Michael Jackson se résume à Off the wall - mon préféré - et à Thriller. Ah Billie Jean ! Off the wall avec un son encore black, tellement funky. Pur, pas trafiqué.
Puis Thriller, une autre histoire, une autre voie, plus blanche mais pas complètement. Et on le consacre Roi de la Pop. Beurk. C'est comme une trahison ce titre, trop blanc. A Bad, je me suis totalement désintéressée du bonhomme. Plus rien de vrai, virtuellement, il était mort.
Mais là ce matin en l'apprenant, c'est comme si sa mort avait officiellement enterré mon adolescence. Le con il est mort le jour de mes 39 ans. Plus jeune. C'est loin 1985, la dernière année de collège, les bluettes, la boum - ah ah que c'est con - la fête et la super idée du prof de musique de nous faire chanter "we are the world, we are the children..." et qu'on trouvait ça naze. Ceux de devant chantaient. Et derrière on remuait juste les lèvres. C'était bien tellement c'était con.
So get on the floor
And dance with me
I love the way you shake your thing
Especially
lundi 22 juin 2009
Pourquoi la 2 lombrosose-t-elle la musique ?
J'ai été scotchée par le jazz hongrois du Dresch Quartet et la dextérité du joueur de cymbalum, tout en furie ou en délicatesse. J'ai découvert le piano tsigane, vraiment, d'une facture exceptionnelle.
J'ai été sur le cul en écoutant le rock et hard- d'un groupe de papis époustouflants; pendant + 2 heures, malgré les cheveux longs, la moustache et la bedaine, ils ont interprété les classiques des Stones, Bon Jovi, Iron Maiden... avec une justesse et une énergie que le johnny il a pas à faire son crâneur. J'affichais un sourire permanent de benêt.
J'ai entendu un Raspoutine de fanfare dément soufflé par des blancs et leurs cuivres, sublimé par les danses improvisées des gamins gitans très doués.
J'ai vu des danseurs de rue faire des cabrioles sur rapper's delight, says what ? J'adore. Et chanter à 2 pas, au pied de l'église, un groupe de gospel, rencontrer Dieu.com.
J'ai vu des DJ électroniquer à coups de boum boum boum des clowns tectoniquant ou s'agitant drôlement. Et des groupes chanter très médiocrement du U2.
J'ai été séduite par le groove du Funkadeena, amusée par le vieux pantin à la tronche de Pérac qui gesticulait bizarrement tout à côté mais davantage charmée par le beat du groupe de percussions & batteries, entraînant, envoûtant comme cette fête de la VRAIE musique.
http://www.youtube.com/watch?v=5GN1-l0UPAI
http://www.youtube.com/watch?v=oIKsPmjBcu4&eurl=http%3A%2F%2Fai83%2Eskyrock%2Ecom%2F&feature=player_embedded
jeudi 18 juin 2009
C' qu'on s' poile.
mardi 9 juin 2009
Encore + snob que tout à l'heure.
- Je suis déçu... dit Mike. Ces femmes me dégoûtent. Je vais me chercher un gros singe bien faisandé.
Nous arrivons sur la plage. La vedette grise du torpilleur nous attend.
- Montez, dit Gilbert. Sitôt que mes hommes seront revenus, nous appareillerons pour Los Angeles... et là, je vous promets des surprises.
Il se penche vers Mike.
- Je ne veux pas vous donner trop d'espoir..., mais j'ai en ce moment à ma disposition une secrétaire bossue...
- Les yeux de Mike s'allument.
- Elle est bien moche ?
- Elle est ignoble ! assure Gilbert avec un grand sourire. Et en plus, elle a une jambe de bois !...
FIN
boris vian ////////////// et on tuera tous les affreux
lundi 8 juin 2009
Un je ne sais quoi de particulier.
L'Amérique est un rêve... abordable...
Décidément, il avait quelque chose de particulier ce samedi.
Quelques heures plus tôt, le guitariste s'était assis à la gauche de l'estrade, tandis que la conteuse se tenait à droite. Des petits spots les ceinturaient et 2 énormes, sur pied, cinglaient leur aura d'une chaude lumière blanchâtre qui les liquéfieraient 1 heure 1/2 plus tard. La médiathèque s'était aménagée pour l'occasion une petite salle pouvant contenir une cinquantaine de personnes, des panneaux avaient été tirés, aucun souffle d'air frais sinon celui de la lectrice. Sous la grosse chaleur, identique à celle du bayou, après que le guitariste blues, René Miller, nous y ait transporté en quelques accords sur sa guitare inox, rutilante, Frédérique Bruyas nous lut un passage de Tom Sawyer de Twain. Et ainsi, pendant plus d'une heure, l'homme, charmeur, quel regard insistant! à me faire baisser la tête! et la femme, la voix assurée, expressive, formidablement radiophonique ont joué à se renvoyer textes et chansons. Brautigan, Kaplan, Dylan, standards américains, Kerouac, Dos Passos. Pour finir sur i have a dream, grosse tarte à la crème, trop lourde... down by the river side...