mardi 29 septembre 2009

Un mec qui fourre sa pine dans le cul d'une fille de 13 ans qui dit non et même si elle avait dit oui, ça s'appelle un un un ? p... v...

Polanski s'expliquant sur ABC repris sur RTL /
A cette époque, il m'a été très difficile de me persuader que c'était mal. Je pensais que personne en avait souffert. Plus tard, j'ai réalisé que ce n'était pas bien de faire ça mais il n'y avait aucune préméditation, c'est juste arrivé comme ça. (...) Je ne comprends pas pourquoi je devrais être puni pour ce penchant que j'éprouve pour les très jeunes femmes mais ce qui se passait à L.A concernait une trop jeune fille et c'est ce qui a causé toute cette affaire.
Edition spéciale / on regarde la radio http://www.canalplus.fr/pid2244.htm&parent_id=1760 partie 1

Les gens, célèbres, choqués par les manières helvètes /
http://www.sacd.fr/Le-cinema-soutient-Roman-Polanski-Petition-for-Roman-Polanski.1340.0.html dont Woody Allen, ah ah, qui en son temps fut lui aussi accusé de pédophile.

MOI je tiens une rubrique sur une grande radio, je déconne mais je juge quand même /
...De la colère, de l'indignation. Mais MOI ce mélange des genres il ne me va pas. MOI je connais les drames de la vie de Polanski comme tout le monde, le ghetto de Varsovie, les camps, Auschwitz pour sa mère, Mauthausen pour son père, l'assassinat de sa femme Sharon Stone enceinte par Charles Manson. MOI aussi je sais que l'époque a changé. MOI aussi j'aime les films de (Là MOI bafouille, MOI s'aperçoit qu'il s'est gouré dans le prénom de la femme assassinée, MOI doit avoir une sacrée dent contre Sharon Stone.) les films de Roman Polanski... blablabla
http://www.europe1.fr/Radio/Videos-podcast/C-est-pas-tres-net-Guy-Birenbaum/L-affaire-Polanski-enflamme-le-net

Les êtres sensés et/ou doués de moralité et/ou d'humanité /
voix du net
http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/09/29/Quelques-mots-sur-l-affaire-Polanski
http://www.koztoujours.fr/?p=5755#comments
ou de la tv
http://www.canalplus.fr/pid2244.htm&parent_id=1760 partie 4

et méditer la remarque de Marie Colmant, c'est vrai ça ? enfin si c'est vrai, Polanski ne se serait même jamais fendu d'excuses...

vendredi 25 septembre 2009

PA

Pour parodier la pub du prochain spectacle de Lemercier,
j'allume mon ordinateur... et je me fais déjà chier.

ch. blogs drôles à lire, déprimés ou + s'abst.

lundi 21 septembre 2009

Vous avait-il dit, Breton, qu'il n'y a que le merveilleux et rien que le merveilleux qui compte et que le merveilleux est toujours merveilleux..Miller

Programmée aux journées du patrimoine, la principale et son collège de PP (professeurs principaux) pour une réunion destinée aux parents d'élèves de 6è. J'ai apprécié le zèle, la faconde et la détermination de ce digne représentant de notre patrimoine éducatif. 2 heures à débiter des généralités d'une voix monocorde entaillée de temps à autre d'une subite crise d'aigus comme pour réveiller ces géniteurs responsables de stupides rejetons qui crachent, fument, se couchent trop tard, traînent au lieu de faire leurs devoirs et entachent la respectabilité de l'établissement alors que ce collège dispose de la meilleure équipe professorale de la ville... A voir tous ces PP endormis tirant la tronche et laissant (près d'1demi-heure) et exclusivement la parole au professeur ayant en charge la matière la plus importante en 6è, à savoir le Sport, à voir la tête du PP histoire-géo (qui me faisait penser, en + vieille et + moche, à celle de la mère de Rolf und Gisela de mon premier manuel LV1) dodeliner d'indignation à l'évocation d'un partage des livres 1 semaine sur 2 pour éviter les sacs trop lourds, à voir tous ces autres PP muets, je doute des superlatifs employés par la principale et flaire l'arnaque.

J'aurais voulu goûter les vieilles pierres, celles de l'opéra, de l'école des arts et métiers, écouter Bartok au Nouveau Siècle mais je me suis débrouillée comme une patate en ne réservant rien. Je n'avais plus qu'à admirer la foule attablée aux terrasses plombées de soleil, à attraper incongrument quelques vers de Roméo et Juliette en passant par le Théâtre du Nord sis sur la place du Général du Gaulle et à goûter ces merveilleux au chocolat blanc - les meilleurs - rue de la monnaie.

mardi 15 septembre 2009

Mon oeil.

Donner. Renvoyer la meilleure image possible. S'arranger avec la réalité. Donner des petits coups de canif et présenter une image de soi un peu lisse, un peu belle. Jouer au conte de fée et s'imaginer en il était une fois... Je suis beau, fort, très drôle, très sociable et très très intelligent. Je ne suis pas moche ni mauviette ni ennuyeux ni misanthrope ni bête. Je suis parfait; je suis un internaute ou ton ami, ton collègue, ton chef France Téléc, ton père, ta mère. Je n'ai pas mis la dérouillée au fiston ni frappé ma bonne femme. Je n'ai pas cherché à me faire sauter par tous les chefs pour avoir de l'avancement ou je n'ai pas usé de mon petit pouvoir pour faire gagner de l'avancement. Je n'ai pas été impoli avec cet incapable d'employé. Je n'ai jamais médit ni eu des pensées irrespectueuses. J'aime le rire gras et bien lourd excepté si c'est au dépens des femmes, débiles, groupes ethniques en tout genre, belges y compris. Je ne regarde jamais la 1, uniquement arte et je ne suis pas un obsédé sexuel. Je suis très cultivé, j'ai lu tous les livres, vu tous les films même les x bien que je ne sois pas un obsédé sexuel et connais toute la musique du monde entier, à savoir GB & US. Je ne connais même pas le sens du mot mythomane. Je n'existe pas.

lundi 7 septembre 2009

Septembre, couleur morose.

Je regarde les gens qui me coudoient et me frôlent dans l'espoir de trouver parmi eux un être qui pense comme moi. Et si j'arrêtais l'un deux, si je lui posais simplement la question. Si je lui demandais seulement, à brûle-pourpoint : "Pourquoi continuez-vous à mener ce genre de vie?"
Le bonhomme, H. Miller, avait 48 ans, à la fin des années 30, quand il a publié et fait scandale avec son Tropique du Capricorne. A peine 10 ans plus vieux que mon grand-père et pourtant à mille lieues en pensées l'un de l'autre, Miller était si moderne, infect et irrévérencieux. Ses ronchonnements me font oublier septembre et sa déprime. Tout semble se conjuguer en mode déprime, portefeuille troué, notes de blogueurs, sujets traités à la télé. Justement, samedi sur la 2, après le jt, ils ont eu la bonne idée de nous filmer le retour de vacances via nationale 7. C'en était à pleurer tellement c'était juste, beau mais si déprimés/mant tous ces gens jusqu'à la pluie finale. Taxes, morts en Afghanistan, président désinvolte machouillant du chewing-gum qui voulait se faire aussi grand qu'un boeuf. Et dans toute cette morosité goudronnée, je me retiens à mes rayons de soleil. Au poil de sa barbe naissante. C'est très excitant un homme passablement barbu. Au petit rayon de soleil. Au Tropique. A la mélodie de mission impossible. Et la prouesse, le génie plutôt de Schifrin : "Quelqu'un est en train de boire un verre dans sa cuisine, et la télévision qui est dans le séjour lui dit : "Hé, ça va commencer."

vendredi 4 septembre 2009

ça pue.







De la moule, au kilomètre, mais bouffez les vos saloperies de grosses moules belges, je n'en peux plus de la moule, en promo, dans tous les charriots. A Lille, toutes les rentrées puent la moule, il est loin le petit pot de colle cléopâtre à renifler sa nostalgie scolaire à la con, ici le pot de colle pue la moule. La moule de braderie. La grosse qui s'expose sans complexe et qui finit en concours de gros tas ou empeste nos poubelles collectives tout le week-end. Ca me donne envie de vomir ou de homard.

mercredi 2 septembre 2009

you'll never get my mind right like 2 ships passing in the night


Ecoutée en boucle cet été - in my bed ; a.Whinehouse - sa chanson allait bien avec le soleil et les champs aussi grands que des parkings de grandes surfaces mais sans péquenots. Les écouteurs en pause, pas de bruit de charriots métalliques ni de bagnoles en furie ou de scooters trafiqués mais le bruit du blé un peu comme celui de la céréale dans le bol du matin ou cette poudre de bonbon qui claque en bouche. J'écoutais une pub en live pour un pseudo produit du terroir, ici un coq, là-bas une église qui sonne et le vol de la mouche en mode vibreur. Un putain de calme à me foutre le bourdon une fois rentrée en ville dont les seuls grands espaces sont ses parkings...
Je ne sais pas si des vacances réussies se résument à un rapport comptable, combien de centaines de kms parcourus, de serviettes étalés sous le soleil, de notes de restau, bars, dames-pipi payées, de photos prises si possible, en toute simplicité avec palmes et chapeau de paille ou de rires, bien-être, quiétude partagés ?
in my bed, my bed, my ba ba dee dee bed